|
|
Armoirie
cantonale
Coupé de blanc et de vert. Dans le champ supérieur
la devise LIBERTE ET PATRIE
en lettres jaunes aux contours noirs.
|
|
|
Le nom de Corcelles vient, paraît-il, du latin
et signifie «petit domaine agricole». L'orthographe en a été
modifiée au cours des siècles. Ainsi, aux XVIIe et XVIIIe siècles, on trouve
«Corselles près le Jorat», «Corselles és Jurats»
(1772) et «Corselles le Jurat» (1776). Ce n'est qu'à partir
de 1803 que Corcelles apparaît tel qu'actuellement. C'est à l'époque des
royaumes de Bourgogne que les moines de Haut-Crêt défrichèrent le Jorat.
Mais ce n'est que depuis le XVIIe siècle que l'on relève des données précises
concernant la commune, qui constituait alors une dépendance de l'Evêché
de Lausanne. Un des évêques la donna en fief à deux chevaliers, Philippe
et Vaucher, qui prirent le nom de Corcelles. Au gré des alliances matrimoniales
ou des services rendus à l'évêque et plus tard à Leurs Excellences de Berne,
le domaine de Corcelles passa successivement aux de Bottens, à Girard de
Mestral de Lutry, aux de Prex, à Isbrand de Crousaz, et enfin aux Polier
vers le début du XVIIIe siècle.
|
Le château, que l'on découvre à l'entrée du village en venant de
la halte de Corcelles, date du XVIIe siècle. Il représente l'aspect
cossu d'une solide maison de maître campagnarde et fut notamment
la résidence de Dame Louise de Corcelles, née de Saussure, épouse
Polier, qui a laissé une
correspondance charmante, pleine de saveur. Ce
château, doté d'une excellente source a été légué à la Commune en 1983
par sa propriétaire décédée sans héritiers directs
|